FUMAL
UNE HISTOIRE
DEPUIS 984
Notre histoire
Le nom de « Fumal » apparaît pour la première fois, sous la forme de Farmala ; appellation d’origine germanique composée de deux termes : farna et malho. FARNA {faʁna} n.f. – fougère MALHO {malo} n.f. – dépression géologique
Fumal entre dans la famille d’Oultremont. Après une succession, le bien se divise en deux, le château et la Cense del Fosse (construite à l’emplacement du terrain de football actuel), et ce, jusqu’en 1620.
Fumal avait déjà son vignoble. Implanté sous le château, il est bien exposé au sud et une solide muraille l’entoure. Lorsqu’il rachète le château, Séverin de Méreaude porte une attention particulière à restaurer la vigne. Il fait réparer les murailles et replanta 4.000 double pieds de vigne. Dans un registre détaillé, il fait rapport de ses récoltes. Un document évoque un 2e vignoble qui devait très probablement se situer à l’endroit de la vigne replantée en 2016.
La Cense del Fosse, trop souvent inondée, est reconstruite près du château. La Seigneurie est passée dans les mains de la famille de Hosdent.
Jean de Fumal complète le manoir par des bâtiments agricoles, une grande brassine et cave qui sert de pressoir à vinaigre, une majestueuse grange en pierre, un colombier et d’imposantes murailles de pierres avec des grandes et solides portes d’entrée.
La Cour de Justice de Fumal organise ses plaids généraux et ruraux. Voici un exemple de deux ordonnances : * Il est interdit de vendre de la cervoise autre que celle de la Franche Taverne, sous peine de confiscation et de 3 florins d’amende. * Les tenanciers de la Franche Taverne doivent vendre la cervoise au prix fixé par la Cour de Justice. Ils serviront chacun dans des pots à la juste mesure, sous peine de 3 florins d’or d’amende.
Séverin de Méreaude commence à acheter les biens de Fumal. Il acquiert tous les droits en 1688 et c’est seulement en 1715 qu’il est reconnu officiellement Seigneur de Fumal. Celui-ci prend également soin de restaurer la vigne. Il faut réparer les murailles l’entourant et replante 4.000 double pieds de vigne. Dans un registre détaillé, il fait rapport de ses récoltes.
Marie-Madeleine, fille de Séverin, hérite de la Seigneurie. En épousant Jacques-Florentin du Fontbaré, elle fait rentrer Fumal dans cette famille, qui l’occupe encore aujourd’hui.
Dans les documents officiels relatant la succession de Séverin de Méreaude, les parcelles de vigne sont clairement évoquées et incluses dans le partage des biens de celui-ci.
Désiré-Antoine du Fontbaré achète la Cense del Fosse et donne, suite à d’importants travaux en 1774, l’allure du château que l’on admire maintenant.
Indignation nationale : Napoléon serait en train de faire arracher les dernières vignes présentes dans la région afin de tuer la concurrence. Au cours de cette période qui correspond à la fin du Petit Âge Glaciaire en Europe et qui modifiera sensiblement le climat de nos régions, la Belgique cesse peu à peu d’être un pays de vin pour devenir un pays de bière. Napoléon, qui veut tout contrôler dans son empire, aurait demandé d’arracher les dernières vignes présentes sur le sol belge afin de favoriser le vin français. Mais surtout, le développement des moyens de communication a permis à la Belgique d’acquérir des produits moins chers et de meilleure qualité dans d’autres contrées. L’augmentation de la population dans nos régions, notamment dans les villes et villages, a aussi eu pour résultat de réaffecter bon nombre de parcelles viticoles en habitation ou cultures maraîchères.
Révolution dans l’agriculture avec l’introduction de la culture de la betterave. Le maire justifie que seulement 2 hectares ont été plantés car le sol est trop pierreux.
Décès de Désiré-Antoine du Fontbaré à l’âge de 93 ans. Il connut 4 nationalités durant sa vie : autrichien, français, hollandais et enfin belge en 1830. Il fut le 1er bourgmestre de Fumal.
Jour de fête à Fumal le 22 septembre 1912 à l’occasion du mariage du Baron du Fontbaré de Fumal avec Pauline de Hemptinne. La légèreté et l’insouciance moins de deux ans avant l’inqualifiable…
L’électricité est installée dans le village. Il faut attendre 1937 pour obtenir l’eau de distribution.
Jean reprend le Château de Fumal avec son épouse, Joséphine-Marie, et l’occupe jusqu’à son décès en 2022.
Mariage de François-Hubert avec Marie-Hélène de Dorlodot. Ils ont 4 enfants : Sophie, Stéphanie, Guillaume et Nicolas.
François-Hubert reprend l’exploitation agricole. A cette époque, il cultive du blé, de l’orge brassicole, des betteraves, du lin textile et des pois de conserverie. Aujourd’hui, à ces cultures, se sont ajoutés : des haricots, du colza, des chicorées, de l’épeautre, du maïs, du miscanthus, des pommes de terre, des bandes aménagées de cultures environnementales et bien sûr, la vigne. La ferme est en non labour depuis 1993 et en culture raisonnée depuis 1998. Une partie de l’exploitation sera certifiée « bio » fin 2020.
Plantation du vignoble : un rêve qui devient réalité ! Rêvant de replanter le vignoble ancestral pour ses vieux jours, François-Hubert reçoit, pour ses 50 ans, des pieds de vigne de la part de ses amis, eux aussi amateurs de vin. Et grâce au travail de son épouse et de leurs 4 enfants, le projet “amateur” s’est transformé en un vignoble de 5ha85. | 2016 : plantation 1,5 ha de Chardonnay | 2017 : plantation des 3 cépages sur 3,5 ha
Le PRÉ/EN/BULLE 2018 (élaborée à partir du Chardonnay planté en 2016) est notre première cuvée « brut » avec un dosage de 10g/l.
François-Hubert et Marie-Hélène reprennent le château. Les vendanges 2022 sont enfin vinifiées au château.
Fin des travaux dans le chai et les écuries. Réaménagement du potager avec plantation de 600 pieds de vigne de nos trois cépages. Vigne, potager et verger vont se mélanger dans ce lieu clos de mur.
Départ de nos grumes de chêne pour en faire des foudres et barriques à la Tonnelerie de Champagne.